FLEAUX : Le criocère , La rouille jaune , La rouille brune , La septoriose , Le tan-spot (tache auréolée) , La fusariose de l'épi , Les vers "fil de fer" , Le charançon des graines stockées , Le tribolium de la farine , L'oïdium du blé et de l'orge , Les carences , Les accidents climatiques et physiologiques , Les graminées adventices des grandes cultures , Les dicotylédones adventices des grandes cultures , Les " vers blancs"
C’est la céréale la plus cultivée en Algérie. Il fait partie des grandes cultures. Selon son utilisation, on distingue le blé dur utilisé pour la fabrication des pâtes alimentaires, couscous et autres plats traditionnels nord-africains et le blé tendre utilisé surtout pour la fabrication du pain français et des gâteaux.
Importance
En 2016, le blé (dur et tendre) a occupé près de 2 millions d’hectares et a produit près de 24 millions de quintaux. Sur le plan économique, les dérivés des blés (semoule et farine) et leurs produits (pâtes, pain, gâteaux) sont la base de l’alimentation de l’Algérien et sa principale source en énérgie et en protéines végétales.
Zones de production
Le blé, dur (Guemh) et tendre (Farina), est cultivé dans toutes les zones céréalières du pays : Est, Centre, Ouest en sec et au Sud en irrigué. Les principales wilayas productrices, selon superficie, de blé en 2016 sont : Oum El- Bouaghi, Tébessa, Tiaret, Sétif, Mila et Relizane.
Contraintes
La productivité ou rendement des blés (dur et tendre) est encore faible par rapport à la moyenne mondaile (40 q/ha) et ne dépasse pas en moyenne les 20 q/ha. Les causes en sont nombreuses : climatiques et agrotechniques. Les attaques des bioagresseurs, adventices, ravageurs et maladies fongiques, sont une cause majeure de la faiblesse et surtout de l’instabilité des rendements.