Problèmes phytosanitaires majeurs des Rosacées à pépins vus par arboriculteurs et grainetiers

Problèmes phytosanitaires majeurs des Rosacées à pépins vus par arboriculteurs et grainetiers

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Une enquête faite par Syngenta en 2007, auprès des arboriculteurs et grainetiers, sur les problèmes phytosanitaires des rosacées à pépins au niveau de la Mitidja ,Sidi Bel Abbes et Ain Ouessera a mis en évidence les principaux bioagresseurs  de ces cultures et leur gestion

Pour les bioagresseurs  qui causent plus de dégâts, l’enquête cite : la tavelure, les pucerons, le carpocapse, le psylle et les acariens.

Pour les bioagresseurs difficiles à contrôler, les arboriculteurs citent : le psylle, la tavelure et les pucerons.Parfois, il n’est pas possible de contrôler ces bioagresseurs avec une seule matière active. Un certain nombre de techniques sont nécessaires - souvent coûteuses - pour surmonter le problème.

La gestion de ces bioagresseurs se fait exclusivement par voie chimique (pesticides). Les grainetiers critiquent la mauvaise utilisation de cette solution par les arboriculteurs :

  • Utilisation tardive des produits curatifs, ce qui favorise la propagation des maladies et ravageurs.
  • Non respect des doses et le nombre d’applications par saison
  • Mauvais état et mauvais calibrage des atomiseurs avec leurs conséquences négatives sur l’efficacité des pesticides
  • Mauvaise qualité des pesticides (cas pour certains génériques)

Sur le plan technique, l’enquête a montré que les arboriculteurs enquêtés d’Ain Ouessera et de Sidi Bel Abbas étaient beaucoup moins avancés et moins conscients des problèmes phytosanitaires par rapport à leurs homologues de la Mitidja (W. Blida)

Pour les critères de choix d’un pesticide  par rapport à un autre, les arboriculteurs citent les suivants :

  • L’efficacité (après essais)
  • Prix et facilité de paiement auprès d’un grainetier
  • L’expérience des autres ( « bouche à oreille »)
  • La disponibilité au moment du besoin

Pour les grainetiers, les facteurs du choix sont  plutôt les suivants :

  • Longue rémanence
  • Crédit  et facilité de paiement (auprès de distributeur)
  • Marque
  • Disponibilité
  • Facilité d’utilisation par l’arboriculteur