Avec le retour des pluies ces derniers jours, les risques de fortes attaques de mildiou et de l'oïdium sur vigne augmentent sensiblement et les dégâts peuvent engendrer des pertes allant jusqu’ à 80% des récoltes (c’est le problème majeur des viticulteurs dans le monde) .
Cependant certains reflexes doivent être incrustés dans l’esprit des agriculteurs de manière à assurer une meilleure gestion de cette maladie qui est basée essentiellement sur des mesures préventive :
- avoir les bonnes pratiques agricoles
- intervenir au bon moment
- travailler du sol et le rendre de façon accessible aux passages des traitements,
- vérifier l état des buses ,
- faire l ébourgeonnages pour assurer une bonne aération
- raisonner la fertilisation en évitant les excès d azote
- choisir les bons pesticides tout en alternanant les matières actives pour mieux gérer les résistances
- faire un positionnement adapté en fonction de la pression de la maladie
Toutes ces mesures nous mènent à s'organiser de manière a être prêt à intervenir au moment voulu
Il faut toujours se mettre en tète que le développement explosif de la maladie est extrêmement difficile à combattre lorsque la maladie devient épidémique. C’est une maladie polycyclique (plusieurs générations dans l’année)
La stratégie de lutte repose sur l'idée d’éviter l'installation de la maladie et rester vigilant pendant la période sensible des maladies qui se situe du début floraison jusqu’a la nouaison.Le positionnement des traitements est en fonction des périodes a forte risque et à faibles risque.
La question qu’ on doit se poser est comment mesurer le risque d une maladie ?