Les pucerons de la tomate

Les pucerons de la tomate

cultures : Fève/féverole , Tomate , Pastèque/Melon , Piment/Poivron , Pêcher

Importance

Plusieurs espèces de pucerons  sont en Algérie inféodées aux cultures annuelles et pérennes. M. Lounés Sahraoui , enseignant-chercheur à l’INA (El harrach, Alger) en a inventorié plus de 200  en Algérie dont au moins trois sont ravageurs de la tomate dont le puceron noir de la fève (Aphis fabae) et le puceron vert du pécher (Myzus persicae). Les pucerons vivent en colonies plus ou moins denses sur les jeunes folioles et tiges de la tomate(photo). Ils sont surtout redoutables par leur capacité à transmettre plusieurs maladies virales ou viroses.

Dégâts

Les adultes et les larves sucent la sève des jeunes pousses et causent la déformation et des ponctuations chlorotiques. Ils rejettent aussi un miellat riche en sucre qui favorise le développement de la fumagine. Ils sont en outre responsables de la transmission de nombreuses viroses graves comme le CMV.

Conditions favorables

Les pucerons apprécient bien les températures clémentes et les conditions estivales des abris :hautes températures et climat sec.Ils pullulent essentiellement au printemps et en automne.

Lutte

Pour limiter les risque de propagation de viroses, il faut traiter les cultures chimiquement dés le stade plantule jusqu’à la floraison. Le suivi de la dynamique des populations est nécessaire pour le bon choix et le positionnement des différents aphicides. Le suivi peut se faire par les panneaux jaunes englués posés au dessus de la culture pour détecter les premiers individus. Il est aussi recommandé, en cultures sous serres, d’installer des toiles insectproof au niveau des ouvertures des abris et serres et de désherber la serre et ses abords .

 

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