Le psylle du poirier

cultures : Poirier

Après le carpocapse, le psylle est l’insecte ravageur le plus dangereux du poirier en Algérie.

Symptômes et dégâts

‎Le symptôme le plus visible est la ‎présence de miellat et/ou de la  fumagine sur ‎les feuilles et les fruits des arbres ‎infestés. On peut également observer des brûlures sur les feuilles et les fruits ainsi qu’une chute des ‎feuilles qui peut être importante en cas de forte attaque (photo). Une forte infestation provoque une forte chûte de la production en poires l’année de l’attaque et l’année suivante.

Biologie et facteurs favorables

L’adulte du psylle ressemble à une minuscule « cigale »  alors que les larves sont de forme aplatie de couleur jaune-beige vivant en colonies denses sur feuilles et rameaux du poirier. Le psylle passe l’hiver sous forme de femelles ‎adultes. Dès qu’il y a du beau temps (2 journées consécutives avec des températures supérieures à 10°C), elles commencent à pondre et déposent les œufs de la première génération (G1) à la base des bourgeons floraux. L’éclosion des œufs survient 10 à 15 jours après la ponte et les larves passent ensuite par 5 stades larvaires avant de donner à nouveau les adultes de la seconde génération (G2).

Lutte

Elle doit être intrégrée par la maitrise de la taille, de la fertilisation (azotée surtout) et de l’irrigation pour éviter tout excès de végétation qui favorise le ravageur, associée à une lutte chimique qui utilise des produits sélectifs non ou peu dangereux pour les insectes auxiliaires.