L'azote en couverture : quand et combien ?

L'azote en couverture : quand et combien ?

 

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La vitesse d’absorption de l’azote par le blé est très liée au développement de la surface foliaire et vice versa. L’azote affecte la culture du blé pluvial le long de son cycle de développement. Ainsi, l’azote apporté avant la montaison (au semis éventuellement) améliore surtout le tallage alors  que l’azote apporté en couverture durant la montaison améliore la survie des talles et augmente la taille finale des feuilles (surface foliaire) et l’azote apporté en couverture après la montaison allonge la vie des 3 dernières feuilles importantes dans la formation du rendement qu’il faut aussi protéger des maladies fongiques et des insectes ravageurs comme le Criocère.

Pour la dose ou les doses à apporter en couverture, il suffit de connaitre les besoins totaux de la culture en fonction de l’objectif de rendement (objectif du rendement  x 3,5) et la teneur du sol en nitrates après la montaison (analyse de sol) pour déterminer les quantités à apporter en couverture. La dose sera bien entendu plus forte si l’hiver a été très humide (fortes chutes de pluies) et le lessivage de l’azote du sol sera donc important. Un second apport de 40 à 50 unités/ha d’azote nitrique est raisonnable pour la présente campagne(19/20) et pour un rendement moyen de 25 à 30 q/ha.

Il faut rappeler que toute carence en azote durant la montaison–épiaison est néfaste pour la culture et entraîne une chute de la fertilité de l'épi (un nombre de grains par épi faible). Après la montaison, un apport d'azote influe sur le peuplement-épis alors qu’un apport au stade gonflement influe sur la teneur du grain en azote (protéines). Après la floraison, l'azote apporté n’a presque aucun effet sur la culture en place. La teneur en azote de la plante (feuilles + tiges) est maximale à l'épiaison.